En acceptant l’initiative « Sauver les Grands-Prés », le corps électoral s’est prononcé contre tout projet de construction futur et pour la création d’une aire de loisirs sur ce terrain communal. Ce vote met ainsi un terme à plusieurs années de travail et d’investissements dans un projet de construction éco-responsable qui prévoyait de nombreux logements et services.
Le Conseil communal a l’obligation « de prendre dans les quinze mois qui suivent la votation les décisions utiles à sa mise en œuvre » (art. 149 al. 6 LEDP). Les autorités communales doivent notamment prendre les mesures empêchant toute construction sur l’ensemble de la parcelle communale concernée. Ainsi que le prévoit le texte de l’initiative, la parcelle devra en outre être « immédiatement et durablement colloquée en zone verdure (non-constructible) destinée à la promotion de la biodiversité et à une aire de loisirs pour le public ».
Dans l’immédiat, il s’agit d’informer formellement les investisseurs des conséquences de ce vote. Le terrain devait en effet être mis à disposition par la Commune sous forme de droit de superficie pour une durée de 99 ans. Depuis le lancement du projet, il y a une dizaine d’années, d’importantes sommes ont été engagées, par la Commune et par les investisseurs. La Commune a par ailleurs déjà touché un premier montant, de l’ordre de 1 million de francs, qu’elle sera tenue de restituer.